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-Le cinquieme Evangile-

cadavre existentiel, une espèce semblable à celles abandonnées par Jésus aux heures du détachement.

Mais celle-ci a l’avantage de l’existence en soi d’un Dieu authentique, qui ne tient pas compte des illusions que se fait la matière où Il s’est investi.

        La séparation des deux raisons, celle de la Vie, constante du point de vue de la consistance logique, et celle de la matière du cerveau, qui se trouve dans une évolution permanente,  peut se faire au moment où l’homme perçoit dans son être la présence claire de ces deux components différents. L’un, divin- la Vie et sa raison supérieure- et l’autre, matériel, suivi par un raisonnement propre, installé lui aussi dans le support réservé au premier.

        Le Diable est la conséquence du détachement du cerveau de la production de la raison matérielle, qui par des moyens spécifiques humains, peut être induite aux corps exposés à l’exercice de façonnement diabolique. Dans cette situation se trouvait l’homme avant l’incarnation du Sauveur, qui a reçu du Père le pouvoir du détachement de Dieu, de la matérialisation de la divinité et de l’exposition au regard et au supplice du corps humain, pour que les êtres contenant la Vie pussent le voir. L’effet de la transformation d’une petite partie de Dieu en homme a été celui attendu, parce que voilà, en quatre jours divins seulement, l’homme a réussi à différencier le corps de la Vie qui appartient à l’infini. Les solutions que Dieu a choisi pour réparer le péché de l’être contenant la divinité ont été celles établies au commencement. Mais ce n’était pas prévu que l’évolution du corps humain rencontrerait des difficultés sans issue dans la voie de la transformation des maymun en saints. Mais sous la pression de la généralisation du