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-Le cinquieme
Evangile-

La Terre n’est plus un mort

 

        Les couleurs n’existaient pas dans cette phase de l’évolution de l’Univers et le Créateur a trouvé étrange de constater, que malgré leurs différences comme forme, les créations de l’espace et du temps semblaient pareilles. La lumière, identique à Sa lumière, ne faisait pas de différences entre les formes et les objets qui avaient occupé leurs orbites circulaires, puis, en mouvement, ils changeaient de position sans paraître différents de leurs voisins du système auquel ils appartenaient. Le Créateur savait que Son travail dans l’Univers n’était pas accompli, que le monde reluisant jusqu’à l’absurde, mais incolore, n’était pas une solution pour l’avenir parfait de la matière où il travaillait. La concentration maximale de substance et de couleur divine se trouvait alors au milieu de Son Univers et Il devait arracher de Soi, pour l’univers extérieur, la chromatique de Son imagination. Au centre de l’univers matériel Dieu avait groupé des infinités d’étoiles, parmi lesquelles très peu étaient devenues des planètes par l’extinction avec de l’eau jaillie  par sa volonté, et cette lumière dérangeait même le regard de Son Créateur. Près du centre de l’Univers, d’autres infinités d’étoiles tourbillonnaient comme des essaims entre lesquels l’espace invisible s’étendait plus détendu qu’au début, parce qu’apparemment, il avait fini son travail. Le Temps pesait lui aussi le silence d’un équilibre existentiel, où son rôle serait dès ce moment-là, l’écoulement irréversible, mais inépuisable du présent vers ce qu’il avait commencé à oublier. Mais Dieu leur a attiré l’attention que ce qu’ils avaient vu jusqu’alors n’était pas tout, en leur disant : « La Lumière est bonne