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-Le cinquieme Evangile-

êtres, dont l’évolution était évidente, étaient les sirènes. La terre devenait pour elles de plus en plus importante, de plus en plus attirante. Le sentiment de suprématie par-dessus la nature, de plus en plus évident. Pendant le temps qui passait apparemment sans être mesuré, l’univers de ces êtres paraissait inviolable, n’étant exposé qu’à un éventuel péril qui venait de son intérieur. Le sentiment de la conscience de leur propre origine ne se voyait pas. On ne voyait qu’un comportement passif, envers les autres êtres vivants, un état de sûreté inexplicable. Mais c’était de plus en plus évident, que cela n’allait plus durer longtemps, jusqu’à ce que les violences, entre les colonies, allassent se produire et le sang du Créateur coulât de nouveau. Parce que la haine, entre les différentes sirènes des colonies ou en dehors de celles-ci, n’était plus un instinct possédé involontairement, mais un sentiment acquis et, par la suite, cultivé. Quelques-unes des sirènes manifestaient des signes d’agression envers les jeunes en provenance d’autres familles, ce qui menait au développement des sentiments familiaux. Après, l’extension des colonies de quelques sirènes, en défaveur des autres, constituait une occasion de révolte. Ce qui faisait que, après de nombreuses années d’évolution mais aussi de lutte, l’inévitable connu seulement par la Vie Suprême, comme partie de Son expérience, allait se produire. La végétation paraissait plus attirante que jamais. Surtout pour les nouvelles générations de sirènes, qui voulaient régner sur la terre avec les bêtes, et le sentiment de la nouvelle liberté, cette fois-ci vers le monde terrestre, impossible à contenir.

        Ceux-ci étaient les premiers signes pour Jésus, qui était la vie des sirènes, que sous peu Il devait se