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-Le cinquieme Evangile-

Les premiers hommes

 

Les êtres qui provenaient des animaux maymun ne connaissaient pas la philosophie de Dieu, quand ils se sont vus seuls face à la réalité où ils vivaient. Mais, ils n’avaient même plus retenu, que Jésus leur avait jadis communiqué, que c’était d’eux que les premiers hommes allaient naître, ceux dont les saints allaient se détacher et monter aux Cieux. Ils vivaient séduits par les miracles du nouveau sentiment, ignorant tout péril qui venait en dehors d’eux, et ne pouvant même pas s’imaginer qu’il existait un danger quelconque en eux-même. Protégés par Dieu, les animaux en transformation, ne se posaient même pas le problème de s’élever à la hauteur de l’esprit, envers lequel ils ne sentaient aucune responsabilité, car pendant le drame de la prise de conscience, il n’y avait eu que quelques-uns capables d’assumer le risque de la connaissance  du soi. La plupart avaient reçu cette nouvelle sanctification comme un cadeau que Dieu s’était offert à Soi-même. Ainsi que, dans la perspective de passer vers l’étape humaine, les animaux maymun devaient être ennoblis d’une autre partie des sentiments de leur Créateur, que Dieu avait préparés dès le premier temps en attendant le jour, où le corps ressuscité de la matière soit apte de s’ennoblir. La conscience de soi, induite au cerveau des animaux maymun, séparément du sentiment de l’amour du Créateur, donc de leur propre Vie, de façon délibérée et non instinctive,  n’était pas un grand gain pour l’évolution de la matière ressuscitée, qui par sa nature terrestre, possédait des tendances ignorantes. La connaissance de la philosophie de Dieu, dans son