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-Le cinquieme Evangile-

Les animaux issus des sirènes étaient différents des autres animaux, par le fait que leur Vie était une partie de Dieu et non pas une création auxiliaire de ce travail. Elles souffraient des transformations et des sélections répétées, et  de ce qui restait après chaque choix, Jésus se créait sur la Terre de nouveaux corps. De sorte que, évidemment pendant le temps nécessaire à ce changement,  les sirènes étaient devenues aussi des mammifères et elles allaient recevoir de leur Créateur des noms nouveaux, venir à maturité et pécher, elles aussi de leur façon et changer en des êtres supérieurs à ceux qu’elles étaient. La présence de Jésus sous forme de Vie dans cette espèce était marquée justement par la capacité de celle-ci d’évoluer de l’inférieur au supérieur, de l’absence de la conscience de Soi-même vers son acquisition, caractéristique inexistante dans toute autre espèce sur la Terre. La fuite du temps n’était marquée alors que par Dieu qui, après avoir commencé cette expérience de résurrection de la matière avec Sa propre Vie et d’ascension de celle-ci pour cohabiter avec Soi aux Cieux, avait assez de patience. Au plan divin, le temps avait une autre mesure. Jésus, Celui qui s’était défait de la Vie Suprême au début de ce travail, avait Lui aussi une patience infinie, parce que ni Son monde à Lui n’était terrestre. Pour Jésus le monde terrestre était l’endroit où la Vie Suprême essayait de donner à la matière Sa grandeur, sans que cette expérience lui change les caractéristiques.

Ainsi, la Terre gouvernée par les lois physiques de l’Univers, qui n’étaient troublées que de temps en temps par l’intervention divine au but de hâter ou d’arrêter quelques phénomènes, généralement liés au changement des évolutions de la matière ressuscitée par