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-Le cinquieme Evangile-

Dieu, était le témoin muet de toutes les réalités qu’elle ne comprenait pas. Elle ne faisait que contribuer à ce travail, par sa présence inconsciente, servant de support aux eaux où Jésus avait trouvé ce dont Il avait besoin, pour qu’avec Soi, Il pût ressusciter une partie de la matière. Et jusqu’alors le travail de résurrection, de ce qui paraissait impossible de ressusciter, avait bien évolué. Certainement il arrivera un jour, où Jésus allait sentir que la matière, dans laquelle Il était investi, pouvait faire un nouveau pas sur le chemin vers le Ciel. En attendant, Il se contentait à sensibiliser la matière de la pensé de Ses créatures, à modifier les sentiments, qui jusqu’à un moment gardaient un puissant caractère matériel, à leur créer un centre de sensibilité, qui remplacerait plus tard l’inconnaissance par la conscience de soi-même. Mais il était encore prématuré de démarrer ce processus.

La nature et le temps travaillaient dans Son nom sur Sa création, avec plus de force que quiconque pût l’imaginer et Son travail avançait vers le but proposé. Même lorsque tout paraissait oublié ou abandonné, le travail du Créateur allait bien. Lorsque Dieu ne se révèle pas aux êtres créés par Lui, cela veut dire que leur voie d’évolution est bonne. Ce n’est que Jésus qui se voit obligé parfois d’interrompre la nature, intervenant dans ses lois, pour que les êtres qui Le contiennent ( du point de vue matériel, complètement liés à la nature) sentent que, quelque part, près d’eux, Quelqu’un  leur montre quand le chemin est faux. Les animaux qui se trouvaient alors dans l’immense oasis, créée spécialement pour leur transformation par une purification à travers des voies naturelles, avaient évolué ainsi que Dieu le savait, et Son Fils en était content. Il communiquait aux anciennes