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-Le cinquieme Evangile-

Après que les animaux maymun se furent accommodés dans leur nouveau monde, Jésus a dit au Père des Cieux à propos de Son travail mais aussi de Soi : « Père, Je suis heureux de faire partie du travail que Je vois avancer sur le chemin choisi par Toi. C’est pourquoi, aujourd’hui Je suis prêt à essayer le Monde Nouveau et à lui donner une partie de Ta conscience. » Dieu, qui anticipait toujours chaque péché que la matière allait commettre, a attiré l’attention à Jésus sur encore un, en disant : « Essaie-le ! Mais n’oublie pas, que le Monde Nouveau Te mettra Toi aussi à l’épreuve. Car le jour arrivera, où leur conscience deviendra si forte, qu’ils te diront que Tu n’es ni Dieu, ni le Fils, ni la Vie de leur sang et ils se moqueront de Toi. Mais jusqu’alors Tu dois encore subir la captivité dans ces corps, car sans Toi, Mon travail ne vaut rien. Et alors, Ta patience devra être aussi grande que Tes pouvoirs, pour que Tu puisses endurer ce qu’ils croiront d’eux-mêmes. »

        Dieu connaît la dureté de la charge de nourrir la bouche de l’ennemi, lorsque celui-ci se lève contre toi. Et la mort qu’il a choisi seul, par le péché qu’il a commis, il l’attribue à Dieu, pour qu’après il puisse lui dire : C’est le péché du Créateur, car c’est Lui qui m’a ressuscité. Mais le Monde Nouveau résidait sur l’essai de Dieu, de se livrer à la matière, au bonheur temporaire de celle-ci et à l’accomplissement de sa félicité éternelle. Parce qu’Il  savait, que le jour pourrait arriver, où rien ne reste mort, que ce qui devait être mort et aucune Vie sans corps, que la Vie qui devait rester sans corps. Du reste, en Sa vision, l’Univers pouvait se remplir de saints, qui représentaient la Vie et matière ressuscitée dans le même corps, éternisé.