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-Le cinquieme Evangile-

mais évidemment, pendant les périodes qui allaient suivre, parce que, avec la formation des colonies, sont apparues aussi les rivalités entre les groupes et à l’intérieur des ceux-ci, et le premier signe du nouveau péché. La lutte, pour l’occupation des territoires et pour la suprématie à l’intérieur des groupes, était apparue. Dans les eaux, la dispute pour la nourriture était exclue, car les nouvelles créations divines la trouvaient en abondance dans les océans planétaires.

        Quelques sirènes avaient acquis des manières plus élégantes que celles qui se trouvaient à côtés des chefs de groupe, ou bien, avaient appris de nouvelles façons pour se déplacer et ces changements attiraient la haine de leurs rivales. Ainsi, à la suite des disputes sur la terre, du rapprochement ou de l’éloignement des différents groupes, de nouvelles espèces de sirènes  et de nouveaux types de comportement sont apparus. Pendant de longues années, Jésus, qui était la Vie des sirènes, n’avait plus fait Son apparition parmi celles-ci, sous un certain visage. Ainsi, les êtres, à la fois matériels et divins, étaient laissés seuls, pour construire et pour régner sur le Monde Nouveau. Il n’y avait que les orages, qui s’abattaient de temps en temps des mers et des océans sur la terre, qui attiraient l’attention sur le péril de la destruction des colonies. Du reste l’univers du sang divin, investi sur la Terre, fonctionnait d’après les règles établies par le Père. Des millions d’années étaient passés et la Vie n’était perturbée que par de petits signes, qui prouvaient que Dieu était à la fois content et  plein d’attention pour Ses créations. Sur la terre rien n’avait changé. Les bêtes et la végétation n’évoluaient pas. Il n’y avait que les mers et les océans à diminuer et les lits des rivières érodés par les eaux à s’élargir. Les seul