les entourait d’une certaine méchanceté. Ceci se passait bien sûr, après le déménagement du désert devenu oasis.
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Jésus s’est révélé deux fois aux animaux maymun avant leur départ de l’île où ils s’étaient transformés de sirènes en nouveaux êtres pour les détermine à se rendre compte de ce changement. Après Il ne s’est plus longtemps révélé à Son monde. La conscience de la Vie, dans l’équation existentielle des animaux maymun, était suivie par l’apparition de la conscience de la mort et de celle de supériorité sur la nature. La dernière était indispensable à la nouvelle évolution et apparaissait comme conséquence de l’orgueil de la matière ressuscitée, face aux êtres qui ne portaient pas Dieu en leur sang.
Tous ces changements allaient se faire sur le chemin ouvert par le Créateur au commencement de ce travail et sous la surveillance insaisissable de Jésus, qui en était une partie. Rien ne pouvait changer le sens de la raison divine de commencer ce travail et de le continuer vers la voie du retour à la Vie Suprême, investie dans la matière, vers ce qu’elle avait été avant. Les écarts de ce sens apparaissaient sous la forme d’erreurs insignifiantes, qui allaient être corrigées dès que le Créateur du Monde le considérerait nécessaire. À la suite de l’apparition du péché, comme conséquence naturelle du progrès du corps vers la force par la ration, le nombre de ces erreurs allait grandir. C’est pourquoi la reconnaissance du soi était une réponse à ce que le corps aurait pu produire : la haine contre son propre Créateur.