vêtements sacerdotaux de ceux qui disent qu’ils viennent de Ta part, quoique aucun ne sache par où il t’a vu ; quant à Ta forme il n’en souffle aucun mot. Ce sont eux, nos maîtres, qui sanctifient par des pouvoirs dont ils se doutent eux-mêmes, à peu près tout, même ce qui ne pourrait être sanctifié que par Toi.
Tous disent qu’ils ont parlé avec Toi dans leur rêve, donc lorsque personne ne peut parler sérieusement, où quand on peut entendre n’importe quoi, à d’autres, paraît-il, Tu leur as parlé pendant qu’ils dormaient, donc il est évident qu’ils ne pouvaient pas t’entendre. Qu’en croire ? Croire que Toi, tu es aussi fragile que l’indiquent les faiblesses de ceux qui parlent mystérieusement ?
Pourquoi te cacherais-tu, précisément Toi ? Aurais-tu peur de quelques nains aveugles ? Pendant mes recherches j’attends Ton signe ; nous sommes nombreux ceux qui reviennent de Toi sans aucune réponse. La prière devient une chose étrange lorsque pendant le dialogue divin je constate que je suis resté de nouveau seul.
Je ne prie pas pour te demander quelque chose, mais parce que je veux te remercier d’une façon pour ce que je suis. Quoique je ne sois pas si heureux de cet état d’esprit. Je suis la victime de la croyance sans aucun repère, fautif d’attendre quelque chose de Toi ; mais, avec ce que j’avais à portée de ma main jusqu’à présent, je n’ai trouvé aucun chemin. J’attends. J’attends le jour où je pourrais prononcer Ton nom avec certitude. Car maintenant Tu es devenu une affaire pour ceux qui ne souhaitaient même pas te voir.
Je refuse de m’acheminer à côté d’eux.. Je ne veux pas de citations travaillées dans les laboratoires de l’irresponsabilité, il me suffit un seul mot de Toi.
La folie de la croyance nous a aveuglés comme si on était la création d’une autre ration, sinon je ne