pouvez plus choisir maintenant de rester ici, car le désert regagnera cette place. »
C’était le temps où allait suivre le détachement des continents du grand bloc de terre et où, entre les continents, les océans allaient regagner leurs places. Et la Terre devait être peuplée d’animaux maymun, avant le commencement de ce processus. Pour qu’ils se répandent sur tout le globe terrestre, ainsi que l’avait ordonné Dieu le Père, car toute la planète était Son jardin.
Alors les animaux maymun ont compris que l’option de rester était l’option de mourir et ils se sont résignés. Ils sont partis, menés par la peur, vers la lisière de la forêt tropicale, où ils s’étaient transformés de sirènes en animaux saints. Lorsqu’ils sont arrivés à la lisière, ils ont vu que celle-ci continuait par des sables désertiques, identiques à ceux par lesquels ils étaient venus ici, en rampant, leurs ancêtres, les sirènes, il y avait beaucoup de centaines de milliers d’années. Ils ne reconnaissaient pas le monde du désert par lequel ils avaient une fois migrés. Ni les sentiments de la faim ou de la soif, qu’ils allaient souffrir. Ils avançaient tout simplement vers les eaux, car le désir de migrer étaient devenu le but de leur vie.
Lorsqu’ils sont arrivés au bord de l’océan, ils se sont arrêtés. Ils se sont regardés les uns, les autres et ils ont commencé à frémir parce qu’ils ont vu le ciel s’assombrir. La tempête a commencé, les eaux sont devenues des tourbillons et les ont attrapés dans les vagues, en les portant vers le monde nouveau où ils allaient vivre. Sans les noyer, bien sûr, car leur maître et celui des eaux était justement Jésus.