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-Le cinquieme Evangile-

sirènes à travers les sens qui liaient les sens de leurs corps au Père des Cieux, que la Vie sur laquelle ceux-ci comptaient pour avancer d’un pas n’était pas la plus naturelle des choses. En vain. Elles ne savaient que les objets vus tout autour, n’étaient pas tous pareils, que lorsqu’elles sentaient le besoin de faire un geste elles pouvaient le faire, et lorsqu’elles étaient heureuses ou effrayées des phénomènes de tout autour, elles ne faisaient que réagir au milieu qui les entouraient. Pour les amener à la conscience de Soi, Jésus devait encore investir de Son soi-même, dans la matière qui, malgré son évolution, était encore incapable, comme Il le sentait, d’y arriver seule.

Ainsi, après quelques années d’attente, la Terre semblait prête à recevoir ses futurs maîtres. Et Dieu à faire encore un pas dans Son travail et à dire à Son Fils : « Jésus, il est temps que Tu donnes à Mon jardin, un nouveau visage ! »

Jésus a compris alors, que le jour où Il pourrait ouvrir le chemin à Ses êtres approchait, pour qu’avec Lui, ils occupent toute la planète et lorsqu’ils recevront un nouveau nom, ils se reconnaîtront en sachant ce qu’ils étaient. Et Il a décidé que ce jour commence un matin serein, quand l’espace pouvait mieux être percé par la lumière divine.

Il  s’est révélé alors aux animaux qui provenaient des sirènes, en guise de vrai Dieu, c’est-à-dire en guise de lumière parlante, qui avait la forme de nuages reluisants, en leur disant : « Il n’y a plus longtemps jusqu’à ce que vous partiez d’ici, pour peupler toute la Terre. Votre nom sera maymun, qui signifiera l’animal de Dieu, et vous occuperez les forêts et les champs, pour remplir avec vos descendants toute la planète. Moi, Je