comprends pas pourquoi le fanatisme a rejeté quelquefois Ton Livre, ne fusse que pour l’horrible raison qu’il à été édité par un autre culte chrétien ou, comment la position des doigts pendant qu’on fait le signe de la croix est essentielle, peut être plus essentielle que Toi-même ?
Et la croix, la croix elle-même fait l’objet de dispute des pharisiens de ce début de millénaire, or c’est une chose clairement établie : la croix a été choisie par Toi pour torturer sur le symbole du carrefour des chemins où se trouvait l’humanité alors, moment d’épreuve entre l’option de rester ou de ne pas rester avec le Père.
C’est ignoble de vivre dans la lutte entre les empires de la croyance dérisoire, où, le développement des phrases banales, prononcées par ceux qui ont cru te voir ou t’entendre, font l’objet d’interminables sermons. Pendant que Toi, Toi-même, tu restes toujours loin de ce que Tu es ; sans Toi, ici, près de nous, il n’y a rien. Sauf le chaos qui nous entoure dans un mystère encore plus profond.
Je te reçois mon Dieu, dans mon âme, même comme fardeau, à condition que ce soit Toi, le vrai Dieu. Il ne me semble pas humiliant de marcher à genoux, quelque grande soit la distance, lorsque le chemin où je marche me mène vers Toi. Ce n’est pas digne de mourir enseveli dans le mystère, de ne pas savoir quand on part, qui est celui qui part et qui est Celui qui reste. Il me semble que dans mon corps il y a quelqu’un d’autre à côté de moi, je pense que Toi, tu sais ! Sinon, comment pourrais-je mourir, si personne, de moi, ne partait, à ce moment même, par la porte secrète ?
Je voudrais t’oublier. Mais il y a des questions qui dévorent tout dans leur chemin et disent : Combien de fois il te manque à ce moment même Celui que tu abjures ? Quel état d’esprit étrange en dehors de Toi ? !