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-Le cinquieme
Evangile-

aspirations, en perspective de l’acceptation de l’idée de l’Ascension aux Cieux. Mais l’intellect divin ne perçoit pas l’affection des créatures comme un honneur, mais comme une demande de participation à compléter le Monde divin. Il ne récompense pas la fidélité arbitraire de la création, mais la dignité de l’encadrement de la matière ressuscitée dans le circuit suprême de la possible existence éternelle. La Vie Divine, investie dans le corps comme partie de la Vie Suprême, destinée à ressusciter la matière dans le cadre de l’expérience de la création de l’Univers divino-matériel, retourne en Soi au moment de la retraite effective du corps qu’il a peuplé jusqu’alors. Sans l’obligation de désintégration de l’unité restreinte, celle-ci peut rester compacte et, implicitement, elle peut peupler un nouveau corps au cadre du procès de réincarnation, lorsqu’elle se reconnaîtra soi-même.  Les caractéristiques psychologiques et intellectuelles du personnage réincarné seront à peu près identiques à celles du personnage dont ils se sont retirés, avec les modifications déterminées par les influences matérielles de la nouvelle genèse. Le rapprochement du moment décisif du détachement de la phase actuelle de l’évolution de la création mènera à la reconnaissance du Soi  et à rendre conscientes les nombreuses réincarnations, qui se sont succédé pendant ce travail. Le Soi divin, comme unité qui renferme toutes les divisions vitales investies en même temps en des corps terrestres, avec la vie résultée du retour en Soi des divisions, a été détachée du Père et baptisé à Son nom. On lui a donné un nom et de l’autonomie existentielle jusqu’au retour en Dieu et la mission de conduire la matière ressuscitée des Cieux et de sanctifier celle-ci avec l’éternité, accomplie. Accompagnée par la matière perfectionnée par la