hostile, la nouvelle façon de marcher et le milieu forestier, qui gagnait le désert. Les arbres, nains au début, ont commencé à pousser petit à petit, à se multiplier et à se diversifier. De sorte que les sirènes devaient s’adapter à cette nouvelle façon de vie, qui allait, sans doute, les changer. En quelques centaines de milliers d’années, leurs corps, avec des nageoires en forme de rame, se sont changés en un hybride plus étrange encore, qui ressemblait à un animal, mais aussi à un poisson, à un être jamais vu et tout de même tendre. Qui pouvait grimper facilement sur les branches minces, nager ou se déplacer sur la terre, d’une façon bizarre.
Cependant, ni Dieu le Père, ni Jésus ne se sont matérialisés d’aucune façon, laissant la Vie du corps travailler librement sur la matière, la modeler d’après l’idée que le Créateur du Monde s’était faite d’avant. Les pluies tombaient régulièrement du ciel, la végétation se multipliait, l’ambiance du continent choisi par Jésus s’améliorait. Parce qu’avec les êtres où Jésus vivait, il n’y avait plus sur ce continent, que des oiseaux venus en volant et de petits insectes nés des cépées et des feuilles.
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Le continent, créé sur le désert du plus haut plateau tropical, était isolé du reste de la terre ferme par des eaux profondes et des sables brûlants. L’oasis créée là-bas était le berceau des nouveaux êtres divins et matériels, qui allaient se répandre aux quatre directions de l’horizon, pour peupler toute la Terre avec la Vie Supérieure.