La purification du corps par
l’incarnation de Jésus
Dieu n’a rencontré aucune difficulté en se créant Soi-même, car comme toutes les choses créées par Lui, Il a évolué Lui aussi de l’inférieur au supérieur, arrivant seulement à la fin à la perfection.
L’arbre généalogique divin se déroule dans un temps et un espace antérieur à l’espace divin actuel, où la Vie primordiale ne détenait le mouvement que comme forme de menace pour le néant où elle évoluait, raison pour laquelle l’univers de la divinité paraissait un immense vide.
Les énergies du mouvement non-libérées dans un espace divin sont entrées en éruption et le temps primaire a commencé à bouger. Le mouvement initiait ainsi la genèse de l’esprit, divulguant dans la structure du rien une existence féconde. Car le rien n’est pas synonyme à la mort absolue du vide, mais à la structure d’un monde irrationnel qui, plus tard, est tombé victime de l’apparition de la logique.
La Vie Suprême tire son passé du néant primordial fécond en dehors de l’espace et du temps perceptibles. Et elle crée, à présent aussi, des mondes qui jaillissent des Ses caractéristiques, conformément à la logique de l’imitation du Soi-même, en les menant du rien à la perfection, de l’imperceptible à l’incroyable, car le rien absolu n’existe pas.
Donc Dieu n’a rencontré aucune difficulté lorsqu’Il a créé l’Univers ou lorsqu’Il a décidé de détacher une partie de Soi-même, de la semer dans la matière et de l’appeler Jésus, pour qu’à travers Lui la matière ressuscitât et devînt finalement sainte. La seule