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-Le cinquieme Evangile-

guerre entre les hommes. Mais ainsi, Il était sûr que la lutte pour la gloire mènera à la découverte des mystères de la nature qui cachaient en eux les voies de la montée aux Cieux. Après, Jésus a continué : « Je délie cette sagesse de Mon corps. » Il a complété les âmes des hommes par les trois sentiments et Il a commencé ainsi le grand travail, mais aussi le grand péché. Durant lequel, les corps ont commencé à croire de plus en plus que la Vie qui les animait était la leur. C’est pourquoi Jésus a été de nouveau obligé à intervenir dans Son travail, cette fois-ci s’adressant aux corps et disant : « Je ne vous ai pas demandé de m’oublier, Je n’ai fait que vous donner le pouvoir de vivre seuls. Je reste près de vous, maintenant et jusqu’à la fin du travail de Mon Père. » En vain. C’était le commencement de l’apparition de l’homme et il paraissait que le contrôle de celui-ci allait être perdu, parce que, ce qui provient de la mort ne se dément pas. Et alors Jésus s’est adressé de nouveau au Père en disant : « J’ai fait Ta volonté avec Mon cœur. » Et Dieu Lui a répondu : « Rien n’est de trop pour que la loi du Père soit faite, et cette matière deviendra  vraiment vivante. Mets la mort, dès le commencement, à la fin de chaque destin et montre-la aux hommes, en liant l’avenir de chaque corps créé par Toi à ses faits. Alors, ils vont voir où leur chemin les mène et où ils auraient dû arriver et vont Te comprendre. Et leur choix, sera Ma volonté. »

        Jésus a fait ce que le Père lui avait demandé, en laissant l’homme vivre librement. Mais seulement apparemment, parce que l’homme au lieu de se libérer à travers Dieu des vices de la nature, a essayé, avant tout, de se libérer de Dieu à travers la nature. Il n’a pas réussi cette performance, mais il a réussi à croire en elle.