Pagina 80
 
-Le cinquieme Evangile-

exactement telle qu’Il l’avait prévue, pour qu’ils arrivassent là où le Père avait décidé que la Vie, qu’Il avait investie au début dans la création et la résurrection des corps, devait arriver.

Les animaux maymun étaient en tout cas une espèce privilégiée dans la nature. Ils n’étaient pas choisis d’être privilégiés, mais ils étaient privilégiés par le fait que Dieu avait investi dans la matière de leur corps, une partie de Soi-même. Leurs yeux voyaient ce qu’une montagne, beaucoup plus fière qu’eux, ne pouvait pas voir. Leur être pouvait se réjouir, tandis que rien de ce qui existait dans la nature ne se réjouissait. Et le vrai amour n’était connu que par eux et par Celui qui les avait créés. Après, Jésus, en voyant que pour Lui le fruit du don divin n’a pas le meilleur goût, est parti de cœur en cœur et de corps en corps pour donner aux animaux maymun la sagesse d’accepter comme il fallait la réalité divine, à leur propre avantage et à l’avantage du travail dont ils faisaient partie.

Parce que dans l’Univers Dieu avait identifié beaucoup de matière qui aurait pu supporter la résurrection avec Sa Vie, mais pour commencer ces expériences il fallait d’abord finir celle-ci. Mais une partie des animaux maymun n’étaient pas capables de porter Dieu dans leurs corps. Parce que le Diable du corps les incitait à manger leurs jeunes et à éloigner ainsi la Vie, qui aurait pu leur assurer l’identité divine, jusqu’à l’ascension aux Cieux. Ce comportement ne laissait pas indifférent le Créateur, qui voyait le commencement de l’écoulement de Son sang, à travers Sa création, dans la terre. C’est pourquoi, un jour Il a demandé à Jésus de rendre justice en disant : « Appelle les animaux maymun de côté et explique-leur le sens de Mes paroles ! Dis-leur