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Tout autour de la Terre, les hommes voyaient le ciel bleu et vide. Par-ci et par-là il y avait des étoiles, dont les hommes ne savaient rien. Mais ils commençaient à se poser beaucoup de questions, le plus souvent sans réponses, et à actionner sur la nature de façon rationnelle. À son tour, ni la nature ne restait passive à leurs actions, leur donnant de nouveaux devoirs, difficiles à résoudre, face auxquels ils devenaient plus raisonnables. Les corps devenaient ainsi de plus en plus forts et mobiles parce qu’ils rencontraient de plus en plus souvent les mystères de la matière dont ils se tiraient. Chaque corps faisait concours par son allure, sa force ou sa raison aux corps qui l’entouraient, en essayant de les dominer. Terrorisés ainsi par la honte de l’infériorité, les hommes sont partis pour la course de la gloire, qui peu après leur apparition, avait commencé à les aveugler, mais surtout à amener vers l’accomplissement de la prophétie du Père qui disait : « Sème dans leur âme deux nouvelles racines : L’une de l’amour et l’autre de l’envie ; Et laisse-les seuls ! »
En les laissant seuls, Dieu a consenti à l’apparition du cauchemar où les hommes ont commencé à croire que la Vie qui les animait, était la leur. Sous l’influence de ce cauchemar ils ont démarré une véritable offensive contre la nature et contre eux-mêmes, offensive qui allait les changer et, implicitement, perfectionner la matière de leur corps. Jésus les laissait lutter contre la matière dont ils se tiraient, pour se perfectionner dans cette lutte et pour vivre de leur propre travail. Et Il a constaté que face à ce défi, les envies du corps sont si grandes que la seule idole, à laquelle les hommes fussent prêts à se soumettre, était le pouvoir. Le