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-Le cinquieme Evangile-

apparence et non pas d’une certitude, on arrive par conséquent à un éloignement perpétuel de la vérité enterrée dans des illusions. L’être humain, le résultat de l’opération mathématique de l’addition de la matière et de Dieu, a en soi un très grand coefficient de réel. La Vie du corps est enterrée sous le caractère apparent de celui-ci et alors, Jésus, qui communique de l’intérieur de l’homme avec le Père des Cieux  devient irréel face au Dieu imaginé et ne peut pas être observé dans le cadre d’une vision quotidienne. La Vie captive dans le corps ne fait pas l’objet de l’analyse de Dieu ( lorsque l’homme y pense) mais fait l’objet de l’analyse de la matière. Analysant la Vie Divine par des moyens matériels, Elle est évidemment inabordable. Dieu ne peut être abordé que par la voie de la déduction et de la perception psychologique. La réalité de la vie humaine n’est pas contestable, ce n’est que son contenu qui l’est. Parce que la Vie ne peut pas être vue, elle est faussement transformée de possesseur en possession. Or, comment montrer à quelqu’un la Vie, c’est-à-dire la partie qui correspond au chiffre un de la somme quatre, lorsque le chiffre un de la somme quatre n’est pas distinct. Le chiffre un de la somme quatre ne devient visible que dans le cadre de l’opération de séparation des termes de l’ancienne addition, par l’opération inverse. Sauf qu’au cadre de cette opération, la somme quatre, qui est l’homme, disparaît avant d’arriver à distinguer ses éléments components. Cette opération mathématique constitue la base de la réalité de la combinaison entre la matière et Dieu, car les mathématiques ont existé avant l’homme. Conservateur par son contenu, le corps humain, en héritant de la matière dont il provient l’attraction pour la mort, ne peut pas dépasser l’espace