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-Le cinquieme Evangile-

étaient ahuris par la lumière qui persistait sur les bords et ils ne savaient pas que faire. Jusqu’à ce que, à travers l’air, on entendît un sifflement pénétrant, semblable au sifflement des sirènes après lequel a persisté un bruit. Cela signifiait que le travail du Créateur les saisissait en eux. Après, le sifflement des sirènes s’est amplifié assourdissant et comme les poissons qui se trouvaient près des bords ne pouvaient plus retourner dans les profondeurs, parce que Jésus les appelait, ils se sont tous précipités sur la terre. Petits et grands, ils paraissaient tous les victimes d’un échouement lamentable, lorsque du fond de leur pouvoir  réceptif, ils allaient constater qu’ils ne mourraient tout de même pas. Au contraire, ils  se sont réveillés brusquement, capables de respirer l’air ozonisé de dehors. De plus, la vie sur la terre leur paraissait agréable. (Si la vie sous le sifflement assourdissant des sirènes peut être agréable….). Après, ils ont constaté qu’ils n’étaient pas seuls. Dans le nouvel univers, la voix des sirènes s’est entendue pour la dernière fois et le silence est tombé sur eux. Une fois la paix rétablie, Jésus les regardait avec Son immense amour, après, il les a caressés et leur a dit : « Ne craignez rien ! Ce que vous avez entendu, était une forme de parler de Mon Père. Maintenant quittez la terre et regardez  dans le miroir de l’eau qui s’est clarifiée pour vous.  Que ce que vous allez voir ne vous effraie pas, parce que ce que vous allez voir sont vos nouveaux corps. »

        Les poissons ont rampé facilement sur le sable sec et se sont rapprochés des vagues. Et ils ont aperçu entre les ondes d’eau des apparitions étranges de corps d’animal et de queues de poissons. Leurs corps étaient couverts d’un pelage mou et duveté. Ils se regardaien